L'île(suite de la quête)

Approchant des bois, ils s'érrétèrent. Etrangement, aucune trace du passage des Hommes-Tigres étaient visibles.

"Mais qu'est-ce qui se passe ! Aidez moi, je deviens fou !
Les avez-vous vu comme moi entrer dans la forêt ?"

Sous les frondaisons, les gouttes retenues par le feuillage, tombaient toujours, donnant l'mpression que la pluie n'avait pas cessée. L'air était en plus devenu très frai, à tel point que les habits de Mutaï ne purent l'empècher de grelotter

Éleuna était aussi surprise que Mutai. Ou était -il allé ?

- Je ne sais pas ! Ils se sont comme volatilisé c'est incroyable !

Elle se tourna vers Yan,de qui elle tenait toujours la main, pour voir s'il avait une ideé pouvant expliquer le phénomène. Eleuna vit Mutai frissoner devant elle. Elle même avait maintenant très froid. C'était très étrange. On aurait dit que toute la chaleur dégagé par l'incendie c'était envolé et qu'un grand froid l'aurait remplacée. Elle recula vers Yan pour se réchauffer.

Soudain, il eut un mauvais pressentiment. Ils étaient loin du camp maintenant et leur compagnons y dormaient toujours, sans personne pour prendre le tour de garde. Certes le soleil allait bientôt dépasser la ligne de l'horizon, mais si tout ceci n'était qu'un piège ?

"Je crois qu'il vaudrait mieux retourner au campement, je n'aime pas cet endroit"

Salim se réveilla lentement et bailla à s'en décrocher la machoire. Il se gratta la tête et regarda ce qui restait du feu : un amat de cendre que le vent balayait doucement. Il tourna la tête vers Ewilan qui dormait paisiblement et sourit : la journée commancait paisiblement avant qu'(il ne remarque qu'il manquait des personnes au campement.

Accélérant le pas, courant presque, poussé par un mauvais pressentiment, Mutaï évitait de justesse les branches et les souches mortes qui parsemaient le chemin. Arrivant à l'orée du bois, il jeta discrètement un coup d'oeil vers le campement, au bord du lac. Impossible de le voir, il était caché par une butte.
Ne comprenant toujours pas la présence de ces hommes-tigre, il s'inquiétait de plus en plus pour ses compagnons supposés endormis.
Atteignant les rives du lac, il les aperçus.
Tout semblait normal. Il se sentit bête...
Soulagé il se rassit sur sa couverture et entrepris de ranger son paquetage.
Soudain, son pouls s'accéléra, un frisson parcourut son échine : quelque chose avait bougé.
Se retournant lentement il vit... Le sourire goguenard de Salim !

" Aaah ! Viens ici que je t'attrape, andouille !"

[i]Sautant sur le pauvre garçon à peine réveillé il entrepris de le faire des chatouilles tout en immobilisant ses bras et ses jambes.

"Tu m'a fichu une sacrée trouille gros paresseux !"

A peine réveillé Salim se trouvait sous Muraï qui le maintenant à terre avec force et qui le chatouillait. Il éclata de rire et craind que cela ne réveille les autres. Alors, il mit toutes les forces qu'il pouvait pour déplacer Muraï, mais en vain , il était trop fatigué.

"Stop, haleta-t-il, arrête"

Voyant que ce qu'il venait de dire n'avait aucun effet il ajouta :

"C'est bon je me moquerais plus! Je te...je te... STOP"

Salim cessa de suite de gigotter. Il avait entendu un bruit suspect non loin du camp, derrière les buissons.

Bourrin comme un Raïs, Mutaï continuait de faire souffrir le martyr à ce pauvre Salim malgré son changement de comportement : ses muscles s'étaient tendus, il paraissait à l'affût et avait cessé de bouger.
Peu à peu il pris conscience qu'il n'avait plus Salim en face de lui (ou sous lui plutôt !) mais un véritable marchombre, tous ses sens éveillés.
Il se laissa tomber sur le sol et l'observa.
Soudain, il sentit.

Il sentit un changement dans l'atmosphère. Ses sens de marchombre le maintenaient en alerte constente malgrès les chatouilles de Muraï. Ce-dernier cessa tout seul. Puis tout s'enchaina, deux grandes silouhettes surgirent des buissons et s'immobilisèrent face à eux.

Salim les observa, les sens toujorus en alerte. Ils étaient grand et légerement courbé. Des griffes sortaient de ce qui ressemblait à des mains...

Le plus doucement possible, Mutaï se pencha en arrière : sa dague était tombée durant leur bagarre, il ne pouvait s'en passer dans une situation si délicate !
Enfin, il attrapa le manche. Lâchant un léger grognement à l'adresse de Salim il lui signala qu'il se tenait prêt...

[ HS : euh... sympa comme mort mdr ]

Salim comprit le signe de Muraï se tint pret. Les deux créatures semblèrent percevoir leurs intentions de combattre, aussi elles se retournèrent et s'en allèrent. Salim ne comprit pas ce qui venait de se passer et se tourna vers Muraï

"Euh..C'est normal qu'elles ne nous aient pas attaqué?"

"C'est à n'y rien comprendre... Félicitons nous en ! Réveillons les autres et partons le plus vite possible."

Ils se mirent à réveiller leurs compagnons et rassemblèrent leurs affaires.

Eleuna fut attiré par le bruit que faisait les deux autres. Elle se réveilla et se leva. C'est alors qu'elle vut l'empleur du problème; qui n'en était sans doute pas un, vu l'expérience des deux combattants. Elle quitta les bras de Yan, et alla rejoindre les deux autres. Elle arborait un grand sourire, comme s'il s'agissait d'un exercice d'échauffement matinal.

-Alors, je peux me joindre à vous ?

"Et bien il ne nous reste plus qu'a plier bagage et nous en aller !
Il vaudrait mieux manger ce que l'on trouvera en route, ça ne sert à rien de nous attarder ici. S'ils ne nous ont pas attaqué c'est peut-être parce qu'on était plus nombreux qu'ils ne le pensaient ?
Personnellement je n'ai pas envie d'attendre pour le vérifier..."

Eleuna hocha la tête, rangeant son arme qu'elle avait sortit, l'ayant toujours à porter de main.

-Tu as sans doute raison, partons vite, avant qu'il ne change d'idée.

Elle fit demi-tour et retourna auprès des autres, réveillant son amour d'un doux baiser. Elle rapatria son matériel, bien que peu nombreux, et aida les autres a défaire le campement.

Le marchombre était prêt et attendit ses compagnons. Le ciel se couvrait de nuages, la journée ne serait pas agréable. Une brise fraîche et légère se leva, le faisant frissonner. Déjà, au loin, le tonner faisait battre ses tambours.

"Mettons-nous vite en marche et trouvons un abris. Le soleil va bientôt atteindre son zénith et il fait sombre comme s'il allait se coucher..."

-Bien mon général!

Salim se mit en marche rapidement et fut suivit apr le reste du groupe. Il commençait à faire très chaud et très vite il du se dévêtir.

Eleuna marchait avec le reste du groupe. Elle avait retiré sa veste, et la portait attaché par les manches autour de la taille. Elle était plus à l'aise ainsi. Le groupe arriva devant ce qui semblait être une sorte d'intersection.

- Bon, Alors, par ou va t'on ??

"Je propose qu'on l'on continu jusqu'au prochain village, s'il y en a un. Les pirates n'ont pas l'air organisés en un seul état, les différentes villes ont l'air d'être indépendantes et ne semblent pas avoir de relations entre elles, ceci sert nos intérêts, on passera inaperçus d'autant plus facilement."

HJ : mdr, presque un an plus tard... C'est triste non ?